M. M. les locataires
Rina Sherman
16 mm, 64 min, k éditeur, Paris, 1995 - Extrait

Jean Rouch and Rina Sherman on the set of M. M. les locataires,
Photograph: Meyer
Sélection officielle : Cinéma Nouveau de Pesaro, Italy
M. M. les locataires
D'un bombardement instantané à une flânerie de tout un après-midi, il y a cinquante ans de métamorphoses, avec des stations de rages ou de tendresse, des souvenirs qui s'inventent et des avenirs qui se cachent, comme des chats de gouttière...
Il fallait comme Rina Sherman être une locataire permanente, pour y découvrir « les itinéraires de Noisy-le-Sec », pour y créer des amitiés indiscutables parce que délibérément précaires, pour y promener la nostalgie d'une caméra cruelle et tendre comme seuls peuvent la manier ceux qui n'ont rien à perdre parce qu'ils ont tout donné.
Alors c'est la féérie des mariages civils et religieux, « la fête étrange » comme celle que le grand meaulnes découvrait dans les étangs de Sologne, avec le soprano insoutenable mais parfaitement soutenu d'une chanteuse tropicale ou d'un chanteur de rues, c'était l'allégresse, c'était vrai, j'y étais.
Jean Rouch
Nous vivons en ville
L'Homme marche dans la ville. Ses pas laissent deviner, ou presque la géographie de son enfance, de même que son choix de chaussures. Ses aïeux ont-ils marché dans les vignes, les champs, la montagne ou encore dans la ville ? Aujourd'hui, l'Homme est moderne. Sa culture subit une division entre le dedans et le dehors. Entre le soi et la ville. L'Homme n'a plus de lien entre sa vie subjective et son envirronement physique. Autrefois, on vivait dans son quartier. « Ici, il y a toujours une vie de quartier, si faible soit-elle », entend-on dire l'Homme d'aujourd'hui. Dans la ville, des espaces incitant à la consommation alternent avec des espaces touristiques. Une marée de visages avides d'acquérir ou de se souvenir. L'Homme veut quelque chose. En attendant de savoir quoi, il accumule. La paresse active. La ville est réduite et trivialisée sur une scène où l'Homme agit pour désamorcer sa peur.
Les murs de la ville séparent les différences entre elles. Ces murs ont en patie leur origine dans l'histoire religieuse de l'Homme. Le Christianisme orienta l'Homme occidental sur une course où il construit une séparation entre l'expérience intérieure et celle de l'extérieur? Sa culture est déchirée entre l'expérience spirituelle et les sans-logis. La terreur d'être exposé compose le nËud de notre imaginaire. Bien plus qu'afronter sa solitude, c'est de la partager que lHomme craint par dessus tout. Les quemandeurs le font trésaillir. C'est le dedans qui vient s'exhiber dehors. « Attention » dit le voisin à l'Homme, « Je suis celui qui est en train de lire votre journal ? Ne tournez pas encore la page... La vie est si incertaine ! »
Depuis quelques temps, les tentatives de réunification de ces deux dimensions, le dedans et le dehors, par la simple démolition des murs, se sont avérées précaires. L'Homme en tire un renseignement. L'unité s'obtient au prix de la complexité. La ville est faite de rencontres mais l'Homme n'en fait pas. Dehors, il ne croise personne du regard. Surtout évitez ces insolents aux yeux engageants qui viennent étaler leur rien au gran dehors.
L'Homme dans le monde ne crée plus de liens. Il a peur. Il se retire dans son individualité, chez lui, livré à lui-même. Du dehors monte la clameur de la ville. Il regarde les informations. Autant de visages, de lieux qui lui sont devenus familiers. L'Homme considère qu'il a la chance de vivre dans une ville où la guerre ne sévit pas. Tout lui est disponible, à portée de main. La diversité de la ville finit par l'effacer. L'Homme qui vit en site urabain se doit de réapprendre à raviver la réalité du dehors en tant que dimension de l'expérience humaine.
Du gris
(R. Dumont / F. Benech)
Eh ! monsieur! une cigarette !
Un' cibiche, ça n'engage à rien
Si j'te plais, on fra la causette,
T'es gentil, t'as l'air d'un bon chien...
Tu s'rais moch', ça s'rait la même chose
J'te dirais quand même que t'es beau.
Pour avoir, t'en d'vines bien la cause,
C'que j'te demande, un' pipe, un mégot
Non, pas d'anglais's, ni d'bouts dorés.
Ces tabacs-là c'est du chiqué...
Du gris que l'on prend dans ses doigts, et qu'on roule...
C'est fort, c'est âcre comm' du bois, ça vous saoule
C'est bon, et ça vous laisse un gpût, presque louche,
De sang d'amour et de dégoût dans la bouche !
M'sieur l'docteur, c'est grav' ma blessure ?
Oui, je comprend, y aplus d'espoir...
Le coupabl'... j'en sais rien, j'vous l'jure
C'est l'métier, la rue, le trottoir...
Le coupable... je bien vous l'dire
C'est les homme's avec leur amour,
C'est le cËur qui se laiss' séduire
La misère qui dur' nuit et jour.
Et puis j'm'en fous, t'nez, donnez-moi,
Avant d'mourir, un' dernier' fois ...
Du gris dans mes pauvres doigts.
Je le roule...
C'est bon, c'est fort, ça monte en moi,
Ca me saoule,
Je sens que mon âm s'en ira,
Moins farouche,
Dans la fumée qui sortira
De ma bouche...
Créée par Berthe Sylva
Un film sur l'Homme dans la ville
M. M. les locataires est un film sur l'Homme dans la ville. Les citadins dont il est question, vivent à Noisy-le-Sec, ville de la banlieue Est de Paris. Telle qu'elle est ici proposée, la ville tient lieu de paysage humain, un paysage composé au gré des rencontres et des découvertes de paysages imaginaires produits par des « moments urbains » vécus sur place. Les personnages du film y participent à l'invention d'une histoire qui explore, en parallèle, le passé, le présent, et l'avenir. En rapport constant avec la caméra, ils racontent leurs vies et improvisent une histoire à la fois authentique et imaginée. Autrement dit, à partir de la vie de tous les jours, le récit dévoile le monde imaginaire qui le sous-tend. Les images urbaines, choisies comme décors, trouveront davantage de profondeur dans une expression sonore traduisant ce même principe d'alternance entre ce qui est inventé et ce qui est saisi sur le vif.
« Le 75 avril 1944, un bombardement d'environ vingt-cinq minutes détruisit la quasi-totalité de la ville », s'empressent de dire les habitants, les vieux comme les jeunes. Certains y reviennent, évoquant vaguement quelques détails, d'autres non. Pour l'observateur averti, ces témoignages furtifs sont des révélateurs de la place qu'occupe cet événement dans la mémoire collective, de même que la silhouette hétéroclite que présente la ville est un rappel de l'évolution urbaine qui a suivi l'événement.
M. M. les locataires est une histoire en fragments, où quelques habitants évoluent dans un univers où des escaliers conduisent aux bretelles d'autoroute, où les portes d'un cimetière s'ouvrent sur un bassin vide, où les enfants jouent dans des piscines désaffectées, où une jeune mariée se lave dans une baignoire sans eau.
Voici une trame imaginaire du récit: l'absence de l'eau, évocation en filigrane de la vie, en ce site urbain où l'histoire n'a cessé de se décanter en couches irrégulières malgré la destruction de la quasi-totalité de la ville. L'eau qui, pour Héraclite, ne coule jamais deux fois de la même façon. L'eau que l'espace sonore ne cessera de poursuivre en note prolongée, pour qu'elle coule jusqu'à cet interstice que créent la rencontre des eaux profondes et du sable du lit de l'océan. Dans M. M. les locataires, au-delà du reflet d'une réalité inventée, la fragmentation de l'articulation urbaine sous-tend la forme même de ce qui est exprimé.
Le paysage urbain dans M. M. les locataires
Le geste qui fait naître l'urbanité est lié à un rite, à une manière d'être, grâce au cadre environnant. Tel que nous le regardons ici, le paysage urbain est un contexte qui évolue selon une narration composée des gestes successifs des protagonistes que nous observons. Les actions des personnages principaux de l'histoire déterminent, par leur manière d'évoluer dans l'espace, ce qui est inclus dans l'image et ce qui en est exclu. Car c'est la narration qui en découle qui réunit en un tout l'histoire humaine et c'est dans son rapport au lieu qu'estné le paysage urbain. Puis, en tant que narrateur d'une histoire possible des habitants de ce village d'autrefois englobé dans l'agglomération parisienne, l'observateur comme le spectateur compose son propre récit où les gestes et les paroles des personnages cernent des paysages urbains consécutifs.
Au gré des rencontres avec les habitants de Noisy-le-Sec, chacun tente de remonter à la source de son existence, retour inévitable à la révélation d'une première vision, puis à la reconnaissance. Aussi, l'inconscient paysage de chaque individu trace pour lui une réciprocité étroite et privilégiée, bien qu'insaisissable, avec le monde. Dans M. M . les locataires, le paysage urbain est vu comme un enchaînement de moments tendant à présenter un croisement de trames narratives, où hommes et femmes déclinent le temps lors de leur déambulation à travers hauts lieux et terrains vagues de leur envirronement. Dans cette interaction entre lieu et geste, ce à quoi l'Homme répond avec le plus de force, c'est la temporalité inévitable dans laquelle se déroule sa vie. Aussi, la narration devient-elle une composition où mots, gestes, énoncés et scènes s'enchînent alors que l'Homme modèle sa vie dans un savoir possible.
L'imaginaire dans M. M. les locataires
C'est à peu près sur l'axe de l'écran du Trianon, cinéma intercommunal Noisy-le-Sec Romainville et lieu de tournage de La dernière séance, que commence la ville de Noisy-le-Sec. On descend la pente, on descend jusqu'au bout, là où la route fourche, là où, nichés dans une alcôve, La Vierge et l'Enfant veillent sur l'entrée de la ville. A leurs pieds, un petit jardin ovale vient arrondir la géométrie que tracent les routes. Quelques pétales de fleurs desséchés tombent des mains de la mère. Sur ses bras repose l'enfant, avec un bras et une jambe cassée; Une voix d'homme fait retourner le regard jusqu'à un ou deux pâtés de maisons plus haut; « C'est fini tout ça, pour qu'il y a d'enfant, il faut que les deux parents s'y mettent. Elle est à moi, celle-là! Rendez-vous dans la grande piscine... » résonne la voix de l'esprit follet au-dessus du bruit de voitures passant à toute allure vers la fourche. A l'étage, accoudé au bord de sa fenêtre, les yeux de braise de l'homme fixent au hasard passants, voitures et maisons.
Une locomotive en mosaïque jaillit toujours du sol au Café du Rond Point, café datant des années trente. C'est la grande serveuse aux yeux sombres et à la peau transparente que l'homme veut. Mais elle a dit non, plusieurs fois. Son ami, c'est le photographe de la ville. Dehors, dans l'axe du Café, sous la petite voûte ronde de l'entrée au tribunal d'instance, un mannequin attend au garde à vous. A ses pieds, le photographe de la ville est allongé sur le sol en train de cadrer sa tête avec la voûte ornée d'une mosaïque dorée. « Nous ne plaidons pas coupable. Nous n'adhérons pas non plus à l'innocence », s'écrient les aieux . C'est compliqué que d'être un Homme dans le monde.
Les portails des cimetières en hauts-reliefs avec leurs allées centrales bordées d'arbres. Ne pas oser y entrer. Seulement francjir le seuil de quelques pas. Ici et là, des pylônes tronqués remémorent des filles-mères; Une allée de cypriers taillés prolonge les portails jusqu'au pied d'une colline lointaine, où trônent une multitude de tours, agglomération urbaine des années soixante. Au bout de l'autre allée, la gare de triage. Surplombant la gare de triage et le cimetière, figure un immeuble désaffecté. C'est là que la grande serveuse du Café du Rond Point donne rendez-vous à l'homme. C'est le jour de noces du photographe de la ville et du mannequin. Une diva vient chanter une version libre Du gris. Ils dansent. Le tout Noisy est là. A la fin, les hommes se mettent à chanter la chanson à la manière de Berthe Sylva. Puis, suivis par leur cortège, ils partent à l'église St Etienne.
La grande serveuse du Rond Point entraîne l'Homme poser avec elle sur les marches de l'immeuble désaffecté. Un cliché de mariage imaginaire. Puis elle lui dit de demander à sa mère s'ils peuvent s'embrasser, comme elle a vu faire à la télévision le prince Charles le jour de son mariage avec Lady Diana devant une foule en délire. L'homme entraîne à son tour la serveuse dans l'immeuble désaffecté. Il lui fait visiter les lieux. A l'étage, il lui montre la vue sur le cimetière, puis sur la gare de triage où l'on voit passer train après train. Il lui parle des colonnes tronquées, puis se retourne mais la fille est parite. De part et d'autre des vitrines cassées, l'homme voit la fille du Rond Point ahurie. A ses pieds, un pigeon mort jaillit sur le sol. « Des rats volants », lui dit l'homme en s'approchant d'elle. Une main sur un coffre fort dont la porte est grande ouverte, une autre posée sur des morceaux de verre dans un encadrement, il lui demande d'être à lui. Elle hoche la tête en signe de dénégation. L'homme contourne la vitre cassée. La fille s'enfuit. L'homme lui emboîte le pas à travers débris de verre, pigeons morts et poutres de fer tombées.
Le chant a capella de garçons s'effile alors que le photographe et le mannequin longent une rue bordée d'arbres et s'arrêtent devant une maison des années trente. Au fond de la rue, des camions passent sur un bout de bretelle visible entre les deux maisons . Dans l'entrée, le photographe et le mannequin voient une plaquette sur laquelle il y a marqué: M. M. les locataires sont priés de dire leur nom après l'extinction du gaz. Ils ont le fou rire en montant les escaliers. Lorsqu'ils arrivent au premier étage, s'ouvre la porte d'en face. La voisine leur demande quel jour ils comptent sécher leur linge dans la cour car c'est elle qui a mis les filets et maintenant tout le monde se les dispute. « C'était juste pour savoir ».
Le mannequin est assis dans une petite baignoire. Debout dans la porte de la chambre, le photographe la vise avec sa caméra à travers le couloir. La voisine d'en face frappe à la porte du photographe et lui dit que la fille à qui il a donné rendez-vous à la piscine est rentrée. Le photographe lui dit qu'ils laveront leur linge tous les jeudis. Il prend son appareil photo et quitte l'appartement. Le mannequin, vêtu de sa robe de mariée est toujours assise dans la baignoire; Elle chantonne et fait semblant de se laver. Non loin de là, l'homme est assis dans le petit bassin bleu entre le remblais d'autoroute et la maison. C'est là qu'il se rappelle que les désirs sont déjà des souvenirs. Il se répète à lui-même: « Madame, ai-je le droit de l'embrasser ? »
Le chant a capella des enfants accompagne la descente d'une rue bordée d'arbres. Entre les arbres deviennent visibles des maisons, chacune dans un style différent. C'est la cité expérimentale que la communauté internationale a offert à la ville après le bombardement. Lorsqu'on y passe, de chaque maison, émanent des voix et des bruits de la maison. Ce sont des bribes de conversation et des détails de sons quotidiens, de coton qui frotte la peau d'une femme, d'une canette de bière qui s'ouvre, du gargouillement d'un bébé, d'un rasoir électrique sur la peau. « En l'espace de vingt-cinq minutes c'était fini. La ville était rasée », dit l'homme.
Note du réalisateur
M. M. les locataires a été tourné à l'épaule, dans le format 16 mm. Plusieurs mois d'entraînement avait précédé le tournage, dont le but était de créer une fluidité de mouvement entre le corps-caméra et l'évolution des personnages dans l'espace urbain. Ainsi, l'agencement corps-caméra et l'évolution devait permettre d'articuler les moments de suivi d'une mise en scène pressentie ou spontanément proposée par les protagonistes. La recherche narrative s'est faite après une découverte des lieux durant les mois de préparation du film. Chaque moment vécu donnait corps à des personnages, réels ou fictifs, évoquant des brins d'histoire, vrais ou imaginés. Ainsi, à travers un regard couvrant gestes, paroles, regards, échanges, moments à l'intérieur, moments dehors, se composait le tableau d'ne ville imaginaire. Un coin ensolleillé ici, un robinet sans eau là, un regard engageant, un espoir manqué, un escalier, une baignoire, la texture de la ville réinventée au gré de ce qui a retenu l'attention. Entre ville rêvée et partiellement imaginée, M. M. les locataires laisse deviner la réalité que découvre un certain regard.
Les personnages de M. M. les locataires, acteurs ou non, vivent pour la plupart à Noisy-le-Sec. Ils avaient avant tout l'envie d'entrer dans un mouvement afin d'y prendre élan, de suivre le mouvement qu'un moment inventé pouvait leur inspirer, et finalement de proposer pour le film des histoires qu'ils portaient en eux-mêmes. Aussi, l'univers d'un personnage, abordé dans un premier temps sous forme de témoignage, devenait le déclencheur de glissements vers l'imaginaire. Cette méthode d'approximations successives de l'univers de la fiction a trouvé sa réalisation dans un traitement quasi théâtral du plan-séquence; les débuts de plan partaient du quotidien avec un cadre mobile dans lequel les éléments de fiction s'introduisaient progressivement pour finir dans une mise en scène fictive quoique inspirée de la réalité et demeurant ouverte à l'improvisation.
De même, un retour brusque ou graduel à la vie de tous les jours avait son origine dans un moment imaginé. Puis, dans ce va-et-vient entre ce qui a eu lieu et ce qui aurait pu avoir lieu, se sont tissés quelques fils conducteurs: d'une part, d'après mots, gestes et images, c'est un écho profond qu'on trouvé bassins vides, baignoires sèches et piscines désaffectées dans la bande son où le fond sonore sous-marin de la ville retentit comme un rappel de l'absence d'eau. Et d'autre part, on évoque le bombardement de la Gare de triage de Noisy-le-Sec du 75 avril 1944, qui détruisit la quasi-totalité de la ville, événement qui marqua à jamais la mémoire collective. Ce bombardement a trouvé son echo dans le cliquetis de roues sur des rails accompagnant le récit noiséen, collectionneur avisé d'anciens jouets, lequel nous montrait quelques-uns de ses plus beaux objets: des trains.
Par la suite, nous nous sommes retrouvés sur le chantier de la gare de triage où une passante nous a fait remonter aux temps de Gavroche pour nous quitter sur une image de ce qui était autrefois le ventre de Paris: Les Halles. Pendant ce temps-là, deux autres passantes, surgies du hasard, arrivaient dans un wagon de train en bois, discutant de l'amour, avant de poursuivre, en drésine, leur parcours imaginaire, parcours ponctué de part et d'autre de témoignages se remémorant la vie à Noisy-le-Sec: village champêtre, petite ville de cheminots, ville en ruines, ville où l'on est quelqu'un...
Rina Sherman, Paris, 1993
L'équipe
Mise en scène, montage, image : Rina Sherman
Musique originale : Gilbert Artman
Avec la collaboration de : Patrick Woindrich et Gilbert Amsellem
Son : Patrick Mauroy
Assistance monteuse : Caroline Mahe
Banc titre, montage négatif : Nathalie Mahiet
Mixage : Nicolas Joly
Laboratoire : Filmodie & Ody Roos
Les acteurs
Féodor Atkine : un passant
Jean Rouch : Témoin au mariage
Germaine Dieterlen : Témoin au mariage
Pierre Chevalie r: L'homme
Thierry Dubost : L'accordéoniste
Aïda Gueye : La mariée
Geno Lechner : La serveuse du Rond Point
Pierrick Lepleux : Le marié, photographe de la ville
Le Roi : L'américain
Toussy Thallassa : La diva
Carolina Tolon : La passante italienne
Les personnages
Jean-Claude Amara, Président de l'Ass. Droit au logement, chanteur
Abdel-Madjid Amioud, ancien journaliste
Régis Bergeron : Ecrivain, historien du cinéma chinois
Pierre Chevalier : Acteur
Gérard Cotteverte : Conseiller municipal, syndicaliste
Claude Coubaut : Adjoint au Maire
Roger Gouhier : Maire de Noisy-le-Sec
Raymond Guimbaud : Ancien journaliste au Parisien
Jean-Raymond Jacob : Directeur de la Compagnie Oposito
Louis Jojo: Acteur, propriétaire de l'ancien cinéma à Noisy
Jacqueline Lassibile: Psychologue scolaire retraitée
Matéo Maximoff: Ecrivain et pasteur
Jacque et Monique Millet: Collectionneur jouets anciens
Bob Sine : Dessinateur de presse
Marie Toyon : Ancienne animatrice de la MJC
Gérard Trotte : Comédien, cinéphile et amateur du style cow-boy
Interprétation
Voix et accordéon
Thierry Dubost
Voix
Toussy Thalassa
Danse
Ménaka de Mahodaya
Harmonium
Tomoko Adachi
Monique Grimaud
La Cantoria de Noisy-le-Sec
Avec le concours de
Benoît Afnaim
CLAC-MUFL
Philippe Jacob
Costumes
Jean-Christian Meyer
Photographe
Avec la participation
Emeraude, Chloé et Nicolas Artman, Véronique Serra, Morgane Marceau, Monique Berger-Marceau, Gilles Garnier, Karine Lucas, Michelle Bosseur, Germaine Guiderd, Blanche Pavot, Leroy Jones, Rachel Mahon, Enriqué Jimenez, Joaquim Caroça, Zoé Merat, Mercedes Allendesalzar, Pascale Fournier, Jean-Marie Mazeran
Avec l'aimable participation de
Oposito
Sélim Moreau et Simon Rasetaliaina
Madeleine Deloule, Bibliothèque Municipale de Noisy-le-Sec
M. Fantapie, Conservatoire Municipal Agréé de Noisy-le-Sec
Mme Bondi, Professeur de chant, C. M. de N-L-S
Père Jean-Marie Mazeran, Paroisse St-Etienne
Alain Garel, Espaces Verts
M. Govehovitch, Semino
Mme Saladin, Sidec
Jean-Pierre Haubensack, France-Rail
M. Lanciot, Paris-Est SNCF
SNCF, Noisy-le-Sec
M. Durieux, Chef d'établissement – Equipement
M. Reynier, Chef de gare
Jean-François Huguel, Chef de Distict
M. Oudin, Entretien
Avec nos remerciements à
M. le Maire, Roger Gouhier
M. Claude Coulbaut, Adjoint au Maire
Gilles Garnier, Chef du Cabinet du Maire
Monique Berger-Marceau, Directrice des Affaires Culturelles
Christian Billotte, Secrétaire Général
Robert Clément, Pdt. Du Cons. Gén. De seine-St-Denis
Pierre Gac, Karine Lucas, Brigitte Acarlat
Joaquim Caroça, André Chauveau
Georges Rosevegue, Patrick Winocour, Christophe Massie, Alain François Saubrie, M. Letelier
Véronique Serra, M. et Mme François, Thierry Chouraqui
Philippe Cosson, Thibaut Mahiet, Xavier de France
Auditorium
Service de l'audiovisuel
CENTRE GEORGES POMPIDOU
Pellicule
KODAK
Magnétique
PYRAL
Post production – laboratoires
FILMODIE
F.T.I.S
NEYRAC
Ce film a été réalisé avec la participation de
LA VILLE DE NOISY LE SEC
LA DRAC, ILE DE France
LA DERNIERE USINE OU L'ON RÊVE – Ody Roos
ART CINÉMATOGRAPHIQUE ARTISANAL
Fiche technique
M. M. les locatires: Un film sur l'Homme dans la ville
Mise en scène, image, montage: Rina Sherman
Musique originale: Gilbert Artman
Son: Patrick Mauroy
Assistance monteuse: Caroline Mahe
Banc-titre, montage négatif: Nathalie Mahiet
Mixage: Nicolas joly
Support: 16 mm
Format cadre: 1 :33
Format de diffusion vidéo: Béta SP
Durée: 64 mn.
Version originale française
Juin 1994
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